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Comment procéder à la sauvegarde de vos données ?

30 octobre 2020

La sauvegarde des données

Dans le domaine de la sauvegarde informatique, il y a 2 types de clients : ceux qui ont déjà tout perdu, et ceux qui vont les perdre.

Une règle importante à toujours avoir à l’esprit avec l’informatique est de ne pas faire confiance à l’informatique ! Ni aux machines, ni aux utilisateurs.

Les chiffres sur la sauvegarde des données

Il y a 80 % de chances pour que la prochaine atteinte à l’intégrité du système/des données provienne de l’intérieur même de votre organisation.

50 % des entreprises qui subissent un désastre numérique disparaissent dans les 4 années qui suivent. Si c’est un utilisateur qui est en charge de la sauvegarde manuelle, il ne la lance qu’1 fois sur 17 seulement.

En France, le coût annuel généré par les interruptions de service informatique, et les pertes de données, représente plus de 40 milliards d’euros.

La sauvegarde interne des données

Vous pouvez réaliser les sauvegardes internes sur un serveur NAS. Un NAS est un matériel dédié contenant un ou plusieurs disques durs de grande capacité.

Avantages 

Accessible par le réseau interne, le serveur NAS permet de réaliser une ou plusieurs sauvegardes par jour. Le temps de sauvegarde est très rapide, elle se réalise en temps réel, sans impacter le fonctionnement des utilisateurs.

Inconvénients

Le serveur NAS reste dans les mêmes locaux que les postes informatiques et, en cas d’incendie, de dégâts des eaux ou de vol, la perte peut être totale.

La sauvegarde externe des données

Il existe plusieurs solutions.

1 / Second NAS sur un site distant

Pour maîtriser et conserver en interne l’intégralité des sauvegardes, un second serveur NAS peut être installé sur un site distant. A période définie (généralement à partir de la fin de la journée), le serveur NAS interne se réplique sur le serveur NAS distant.

De nombreuses entreprises ont recourt à cette méthode mais cette dernière reste contraignante.

Tout d’abord, elle impose un double investissement au niveau des serveurs NAS d’une part, une connexion Internet de très grande qualité et très rapide d’autre part.

Enfin, elle suppose que l’entreprise dispose d’au moins 2 sites, physiquement éloignés l’un de l’autre. Ils doivent tous les deux bénéficier de connexions Internet « robustes ».

2 / La sauvegarde dans le Cloud

Il est nécessaire de sélectionner un hébergeur agréé. Certains corps de métiers (santé, industries sensibles, collectivités, entreprises intervenant pour l’armée et l’industrie militaire) doivent respecter des obligations strictes.

Les pseudo-hébergeurs (fournisseurs d’accès, sites internet…) ne garantissent pas un niveau de sécurité suffisant. Il y a en effet un flou sur la localisation des centres de sauvegardes. De plus, leur capacité de chiffrement est faible, voire absente.

Il faut donc se rapprocher d’un hébergeur fiable. Celui-ci doit proposer le chiffrement des données sauvegardées dès leurs transmissions depuis le poste client.

La transmission doit être chiffrée de bout en bout.

Par ailleurs, certains hébergeurs professionnels proposent désormais une rétention des données sur plusieurs semaines, mois, années, permettant ainsi plusieurs « points » de sauvegarde.

En cas d’attaque par un virus de type crypto-locker (qui a pour but d’encoder les données clients pour les rendre inaccessibles), il est possible de récupérer les données issues de plusieurs sauvegardes. Cela permet d’avoir une véritable solution de reprise d’activité et non pas seulement la dernière sauvegarde réalisée pour peu que celle-ci soit déjà infectée par le virus et devienne donc inexploitable.

Les règles à suivre

Fréquence : une sauvegarde opérationnelle est une sauvegarde quotidienne, voire multi-quotidienne !

Vérification : la vérification régulière de l’intégrité des données sauvegardées est un impératif. Cette vérification permet de certifier que la restauration des données en cas d’incident est possible.

Automatisation : le processus de sauvegarde doit être automatique. Ce n’est ni à un utilisateur, ni à un administrateur d’avoir à « lancer la sauvegarde ».

Mise en place : il est impératif de mettre en place une véritable stratégie de sauvegarde et de la remettre régulièrement en cause.

Ce qu’il faut retenir

  • Toutes les organisations peuvent subir une perte de données. Trop peu ont mis en place une stratégie pour y faire face.
  • Les supports externes de type USB sont à bannir.
  • La multiplication des sites de stockage des sauvegardes (internes et externes) est un gage de sécurité.
  • Une stratégie de sauvegarde se planifie, s’organise, se contrôle, se vérifie.
  • Il est nécessaire de s’organiser pour que les process de sauvegarde ne créent pas de ralentissements sur les postes de travail.

Si vous avez des questions ou besoin de renseignements sur la sauvegarde de vos données, n’hésitez pas à nous contacter.